Une chose est sûre, la candidature de D. Strauss-Kahn en 2012 est désormais redoutée par Nicolas Sarkozy. Qu’on le presse de se déclarer où qu’on lui demande de rester où il est, personne ne semble déplorer la crédibilité qui l’entoure et l’espoir qu’il suscite.
Certains s’énervent alors qu’il n’a pas parlé. D’autres le font parler pour mieux se rassurer où s’en émouvoir. Côté UMP, l’agitation est désormais de mise pour dissuader D. Strauss-Kahn. La pression médiatique s’annonce forte. La crainte est justifiée. L’empressement à la conjurer signe le désarroi.
Naturellement, tel ne doit pas être le sujet de la gauche. Elle a mieux à faire que de tomber dans ce piège !
En politique, toute accélération résulte d’abord d’une maîtrise préalable des rythmes et d’une vision claire du chemin. On sent bien poindre l’ouverture d’une période nouvelle. Elle doit, pour la gauche, être lucide et constructive. Plus nous approchons des primaires, plus se renforce en réalité un besoin de contenu et de rassemblement. La perspective se dessine. Ne désespérons pas la France qui souffre.
Joël Carreiras
Conseil National du PS
SOCIALISME & DÉMOCRATIE 